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sabato 12 gennaio 2019

OÙ ILS FERMENT LES YEUX (in duetto)


Una poesia di Maria Grazia Vai

Rodolfo Vettor in duetto con Maria Grazia Vai
Musica di Sefano Ottomano





Comme des feuilles qui stagnent le ciel
les lumières qui ne trouvent pas la paix s'allongent
et un grincement de pas
guide ton absence.

Chaque geste est un piétinement d'haleines,
un long vacarme de chandelles,
d'ombres et de nombres accrochés aux murs
et de lèvres qui avaient paroles
et fleurs palpitantes dans les jardins

Chaque pas jaunit tout bruit
et cette pluie qui ne veut pas se taire
me raconte mille fois ton histoire,
mille traces pour fouetter les empeintes
comme un balancement de blé dessus le ventre.

Comme des fleurs sur la nappe du dimanche
en cette journée de fête qui - te vêtit -
de cette couleur-là que seules mes mains

savent dire, sans l'appeller par son nom.


Maria Grazia Vai

Traduzione a cura di Oana Lupascu

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